Philippe Grasset prend acte de l’effondrement en cours du Système. Même Wall Street avec ses chiffres mirobolants ne peut plus nous y enfermer. Les barreaux posés durant les années 80 sont rouillés. La seule discussion en cours chez les anti-Système est la forme de cet événement.
Trump note, et Grasset avec lui, que « Le niveau de haine et de colère est absolument incroyable de puissance. » Trump a mis le désordre dans le monde des « progressistes ». Ils le haïssent passionnément pour cela et ils provoquent une rage plus discrète mais que je crois volontiers tout aussi intense contre eux. Le résultat sera désastreux pour les USA. Le mystère, pour PhG, est que les USA n’en sont pas du tout conscients.
Nous sommes distraits par l’antiracisme, l’homophobie, l’écriture inclusive, les agressions sexuelles, la transphobie, le LGBTetc… Toutes ces questions nous évitent de nous demander ce qui se passe avec Wall Street, les ressources minières, les professions avec une activité sensée, la disparition des espèces, la pollution, la menace de guerre nucléaire, le pouvoir de l’argent à travers les lobbies, le rôles des banquiers, l’introduction des robots et des intelligences artificielles dans le désastre actuel. Ce ne sont que quelques unes des questions qui se posent à nous et que je peux imaginer. Le niveau d’inconscience nécessaire pour éviter de regarder ces questions dont notre réponse décidera de notre vie ou de notre mort est extraordinaire. Il faut s’effacer l’esprit ou se le faire effacer pour arriver à ne pas voir ces choses. Cette effacement de la conscience doit être parfait. Tout accroc à ce travail exige de tout recommencer très vite.
J’admire bien malgré moi la qualité de cette oeuvre. Ainsi le système financier désastreux qui régule nos sociétés n’a aucune importance quand il est comparé au problème vital, essentiel, existentiel et je ne sais pas quoi encore de l’homophobie dans le monde actuel. C’est une forme d’inconscience provoquée par une puissance extraordinaire et même surhumaine.
Deux figures mythiques rendent compte de cette inconscience. Lucifer était un ange déchu qui s’est aveuglé par son intelligence. Son nom signifie « le porteur de lumière ». Il a été associé à Prométhée plus d’une fois.
La façon dont le déconstructionisme, le post-modernisme, le structuralisme sont passés dans le monde académique des idées me fait croire à une action d’une intelligence de ce calibre. Elles ont été possibles par les Lumières (nom approprié). Le Cartésianisme a rendu les Lumières possibles. Nous avons atteint la théorie du genre et le rejet de la réalité. Je suspecte de nous avoir donné ses lumières dans ces théories.
Le second se nomme Satan et est dit « Le Diviseur ». Il nous fait nous regarder avec, au minimum, méfiance. Il nous fait nous haïr les uns les autres avec toute l’intensité dont il est capable de nous inspirer.
Prenez simplement la notion de Jihad appliquée par l’Etat Islamique. Elle me fait me demander si je peux faire confiance à tout Musulman que je peux croiser. Ce Jihad sépare les Musulmans des non Musulmans et justifie toute haine que les premiers peuvent ressentir face aux seconds sur cette base. Ils connaissent Satan sous le nom de Shaïtan.
Ce diviseur est en action chez tout le monde. Il fait du « bon travail » comme disait un ministre des affaires étrangères bien connu. C’est du si « bon travail » que je crois que quelque chose de plus qu’humain s’occupe d’attiser nos divisions.
Lucifer nous a donné des théories dont l’ombre d’une mise en doute provoque des réactions hystériques chez leurs adeptes. Satan s’est allié avec lui en attisant la haine nous séparant.
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