http://plunkett.hautetfort.com/archive/2018/04/25/rana-plaza-cinq-ans-apres-les-marques-impenitentes-6046316.html#more
Le marché du prêt-à-porter est un succès du libéralisme économique le plus pur (laisser-faire, laisser-passer). Les marques se battent de plus en plus durement pour baisser leurs coûts de production et augmenter leurs marges. Cela se fait aux dépends des employés bengalis ou analogues. Cela se fait au dépend de toute l'industrie européenne de l'habillement. Cela tue comme le Rana Plaza l'a démontré.
L'absence de réglementation sur les constructions dans ce pays est l'une des causes de ce désastre. L'âpreté au gain des marques en est une autre. Ces morts marquent le succès du marché libre et globalisé. Ceux qui comptent font des bénéfices.
Une habile "communication" au sens moderne du terme (de mon temps c'était de la manipulation) force la clientèle à accepter une mode du jetable (nouvelle idée pour moi). Elle est baptisée "fast-fashion". Je vois là une activation du sens du plaisir chez des individus sans armature morale leur permettant de choisir selon des choix plus abstraits pour des raisons plus élevées que leur plaisir immédiat.
Le pire est que la satisfaction de ce plaisir immédiat garanti que le produit acheté sur cette base sera rapidement jeté. Pour le Marché, ce gaspillage délirant est une très bonne chose voire un idéal de comportement. L'hédonisme en devient un idéal libéral.
Le fameux "Il est interdit d'interdire" prend un goût de sang.
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